Toutes les réponses sur le Covid-19
Cette page contient des informations essentielles sur le SRAS-CoV-2 et l’infection dont il est responsable (COVID-19), mais surtout des liens vers des informations approfondies publiées sur le site et sur des sites externes dont la fiabilité et la qualité sont avérées.
Incubation du coronavirus
La période d’incubation de l’infection, c’est-à-dire le délai entre le moment de l’infection et l’apparition des symptômes, varie entre 2 et 14 jours. Les données les plus récentes suggèrent qu’il est malheureusement possible d’être à nouveau infecté, apparemment encore plus qu’au cours des premiers mois de la pandémie, et cela peut se produire pour plusieurs raisons
le temps qui s’est écoulé depuis la première infection peut être important (par exemple si la personne a été infectée lors des premières vagues) et l’immunité acquise grâce à la présence d’anticorps peut s’estomper avec le temps
l’émergence de nouvelles variantes, plus contagieuses, semble dans certains cas passer outre toute immunité résiduelle.
Symptômes
Les symptômes et les signes causés par le COVID-19 vont d’une absence totale de symptômes, comme c’est souvent le cas chez les enfants, à des manifestations suffisamment graves pour devenir fatales. Les symptômes possibles sont nombreux et chaque patient peut n’en ressentir que quelques-uns ; la fièvre et une toux sèche sont les plus courants, mais les symptômes suivants peuvent également se manifester :
- l’essoufflement
- fatigue et lassitude
- douleur musculaire
- maux de tête
- perte du sens de l’odorat (anosmie)
- perte du sens du goût (ageusia)
- mal de gorge
- nez bouché et/ou qui coule
- nausées et/ou vomissements
- diarrhée
- Pour en savoir plus et connaître les symptômes qui peuvent effectivement être liés à cette infection, nous vous recommandons l’article suivant : COVID-19, tous les symptômes possibles, alors que peu de symptômes permettent de faire la distinction avec la grippe saisonnière.
Symptômes chez les enfants
Les enfants sont (heureusement) souvent asymptomatiques, c’est-à-dire qu’ils ne présentent pas de symptômes ou de plaintes d’aucune sorte (bien qu’ils puissent en principe être une source d’infection).
Vaccin
Pour la gestion des cas bénins et domiciliaires de COVID-19, c’est-à-dire sans développement de symptômes sévères tels que l’essoufflement, la déshydratation, l’altération de l’état de conscience, la septicémie, il est conseillé de
- rester vigilant (c’est-à-dire faire attention aux complications éventuelles)
- utiliser des traitements symptomatiques (paracétamol, anti-inflammatoires, etc.)
- boire et manger correctement
- ne modifiez pas votre traitement de quelque façon que ce soit pour toute autre raison, sauf sur les conseils de votre médecin.
- éviter de prendre des suppléments (multivitamines, lactoferrine, etc.)
- éviter l’utilisation d’aérosols, qui pourraient favoriser la propagation du virus aux personnes vivant avec le patient.
Les thérapies pharmacologiques
La cortisone et l’héparine ne doivent être utilisées que sur prescription expresse d’un médecin, généralement au plus tôt 72 heures après le premier diagnostic dans le cas de la cortisone, ou chez les patients alités dans le cas de l’héparine. Les antibiotiques, les antiviraux et l’hydroxychloroquine ne sont généralement pas nécessaires chez les patients à domicile.
Quand demander de l’aide
Il est recommandé de demander immédiatement de l’aide si vous présentez un ou plusieurs des symptômes suivants :
- difficulté à respirer
- douleur thoracique persistante
- confusion
- léthargie (incapacité à rester éveillé)
- cyanose (coloration bleuâtre des doigts et des lèvres)
Il est généralement admis que la surveillance de la saturation en oxygène est aussi importante que la mesure de la fièvre, car la reconnaissance précoce d’une baisse progressive des valeurs (même en l’absence de symptômes, une condition appelée hypoxie heureuse) peut changer radicalement le pronostic du patient.
Complications
Les complications sont plus probables dans la population âgée et chez les personnes souffrant d’une ou plusieurs maladies chroniques, qui sont abordées plus en détail dans l’article dédié ; les plus courantes sont les suivantes :
- pneumonie et difficultés respiratoires (souvent à l’origine de la nécessité de soins intensifs)
- défaillance d’un organe (un ou plusieurs organes cessent de fonctionner correctement)
- problèmes cardiaques
- syndrome de détresse respiratoire aiguë
- thrombose
- surinfection virale et bactérienne
Selon l’OMS, la guérison survient au bout d’environ deux semaines dans les cas légers, après un mois et demi chez les patients plus graves (10-15% des cas sont graves et environ 5% deviennent critiques).
Bien que la plupart des personnes infectées se rétablissent complètement en quelques semaines, certains patients (quelle que soit la gravité de leurs symptômes) peuvent continuer à souffrir de certains symptômes à long terme, tels que :
- fatigue
- toux
- perte de goût/olfaction
- essoufflement
- maux de tête
- douleur aux articulations
- Dans certains cas, les lésions peuvent être plus graves et toucher des organes nobles comme le cœur, le cerveau et les poumons, ou présenter une dangereuse tendance à la coagulation ou à l’inflammation des vaisseaux sanguins (vascularite).
Écouvillons et autres tests
Les tests disponibles sont essentiellement de deux types
- écouvillon (ou test moléculaire)
- sérologique
La première nécessite un prélèvement dans le nez et/ou la gorge, qui sera ensuite analysé en laboratoire à la recherche de traces du virus. Elle permet donc d’identifier une personne porteuse de l’infection à ce moment précis, indépendamment des symptômes présents ou non (déjà surmontés ou à venir).
Le test sérologique est effectué sur le sang et recherche les anticorps produits par l’hôte contre le virus. Il est donc utile, par exemple, pour vérifier une infection passée, qui peut être passée inaperçue en raison de l’absence de symptômes.